Lithographie en couleurs
164 x 124 cm
Cette affiche onirique, d’inspiration cézanienne, tient aussi de l’esthétique expressionniste qui attirait Loupot ces années-là (cette forêt pourrait faire peur aux enfants). Elle marque avec éclat les débuts de l’artiste dans sa carrière française. L’élégante voiture n’est pas figurée avec précision, encore moins décrite et « vendue » en détail. C’est une évocation du mythe automobile, qui tient aussi de la scène galante. Le chauffeur de l’auto – c’est un coupé de ville – a disparu. Aucune autre affiche n’a su préserver aussi bien la fraîcheur du rêve inaugural attaché à la publicité des objets de luxe.